Pas de changement pour le Pinel avec la nouvelle loi des finances
Prolongé jusqu’à la fin de l’année 2021, le dispositif Pinel permet aux investisseurs locatifs de bénéficier de réductions d’impôts de 12, 18 ou 21 % en proposant à la location un logement sur une période de 6, 9 ou 12 ans. Pour rappel, la ou les acquisitions ne peuvent pas dépasser 300 000 € au total par personne et par an, le logement ne doit pas excéder 5 500 € par m² de surface habitable et une même personne ne peut pas acquérir plus de 2 logements en Pinel chaque année. Mis en place pour soutenir les ménages modestes face à la pénurie de logements dans les zones tendues en France, le dispositif Pinel oblige donc le bailleur à sélectionner des locataires aux revenus plafonnés et à leur proposer des loyers eux aussi limités. Attention toutefois, à compter du 1er janvier 2019, seules les zones A bis, A et B1 considérées comme des zones en tension immobilière, pourront bénéficier du dispositif. Les zones B2 et C en seront tout simplement exclues.- En savoir plus sur le zonage Pinel
Dispositif Pinel : l’impact du prélèvement à la source
Une nouveauté agite toutefois les ménages tout autant que les entreprises ou les investisseurs. Il s’agit bien évidemment du prélèvement à la source qui entrera en vigueur en janvier prochain. Pour les bénéficiaires de crédits et de réductions d’impôts, le calendrier des paiements va être quelque peu modifié. Ainsi, tous pourront compter sur le versement de 60 % de l’avantage annuel dès le 15 janvier 2019. Le solde étant adressé à l’automne.
Initialement réservée aux seuls employeurs à domicile, cette solution a finalement été élargie à tous les foyers fiscaux. Elle semblait, en effet, préférable pour que les ménages conservent leur pouvoir d’achat. Cela obligera toutefois les plus dépensiers à gérer scrupuleusement leur budget. Pour les autres, une telle somme peut en revanche favoriser un nouvel investissement en début d’année ou la réalisation de travaux de rénovation par exemple.