Si les taux des crédits immobiliers poursuivent leur baisse, les prix des biens vendus ou à vendre ne cessent d’augmenter, notamment dans les grandes villes françaises. À Toulouse et à Nantes en particulier, c’est le moment d’investir pour acquérir sa résidence principale ou se lancer dans l’immobilier locatif. Car, en 2020, les prix devraient continuer leur progression.
Nouvelle hausse des prix de l’immobilier en 2020
À première vue, 2019 sera une année record pour l’immobilier. En termes de volume de transactions d’abord, puisque la barre symbolique du million de biens vendus dans l’ancien devrait être franchie, mais également en termes de prix avec une hausse continue de +1,4 % sur un an en septembre, pour l’ensemble du territoire.
Pour 2020, les prévisions font déjà état d’une tendance identique, au moins pour le premier trimestre. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers à la baisse devraient permettre l’an prochain de maintenir le pouvoir d’achat immobilier des ménages, même si les prix continuent d’augmenter dans certaines agglomérations. Et ce phénomène de prix à la hausse devrait en effet perdurer dans les plus grandes villes de France où la demande reste supérieure à l’offre. À Paris et Strasbourg, par exemple, les acheteurs sont 26 % de plus que les vendeurs. À Lille, ce chiffre grimpe à 37 %.
À Toulouse comme à Nantes, c’est le moment d’acheter avant la prochaine vague d’augmentation.
Sous le feu des projecteurs, Toulouse est assurément la ville où investir ces prochains mois. Avec une hausse de 7 % des prix en un an, le mètre carré se vend désormais à 3 086 euros en moyenne. La ville rose pourrait connaître une nouvelle augmentation des prix du foncier de près de 9 % d’ici à septembre 2020. De quoi persuader les investisseurs hésitants de se lancer dès maintenant dans l’acquisition d’une résidence principale ou dans un investissement locatif. Il faut dire que Toulouse offre un pouvoir d’achat immobilier particulièrement attractif pour une ville de cette envergure, et séduit chaque année de nouveaux arrivants, attirés par l’industrie, les commerces et les grandes écoles.
Même tendance à Nantes. La métropole nantaise vient d’enregistrer une hausse des prix de 9 % ces douze derniers mois. À 3 262 euros le m², les professionnels de l’immobilier se préparent à une augmentation identique dans l’année à venir. Un peu moins de 4 000 nouveaux résidents s’installent chaque année dans la Capitale des Ducs de Bretagne, portée par son dynamisme. On compte aujourd’hui 23 vendeurs pour 100 acheteurs. La concurrence est donc rude.
Des villes dynamiques où la demande de logements est forte
Alors qu’on pourrait croire les prix de l’immobilier parisien ont atteint un plafond, ils viennent d’enregistrer une nouvelle hausse de 8,8 % sur douze mois et affichent un coquet prix moyen de 10 115 euros le m² désormais. Si les jeunes et les ménages modestes ont de plus en plus de difficultés à devenir propriétaires d’un bien à Paris, la ville attire par ailleurs un nombre grandissant d’investisseurs étrangers ou d’acquéreurs aisés venant de province, qui ne devraient pas être effrayés par la prochaine hausse de 6 % annoncée.
À Lyon, où les prix moyens sont maintenant de 4 485 euros le m², avec une prochaine hausse prévisionnelle de 6 % et un pouvoir d’achat immobilier limité, les feux sont malgré tout au vert grâce à un statut de ville dynamique et novatrice aux ambitions internationales.
Enfin, à Lille et à Rennes, on s’attend à une nouvelle augmentation des prix de 6 % environ durant les douze prochains mois. Si une hausse de 3 % à été mesurée à Lille, portant le prix moyen du mètre carré à 2 692 euros, les acquéreurs sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux que les vendeurs ce qui tend le marché local.