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Faut-il investir dans une ville étudiante pour loger son enfant ?

Publié le dans Immobilier neuf.

Ouverte depuis le 20 décembre 2018, la plateforme Parcoursup destinée à recevoir les vœux des futurs titulaires du baccalauréat est accessible jusqu’à fin juillet. Les candidats quant à eux, connaitront leur devenir pour la rentrée prochaine dès les résultats du bac, le 5 juillet prochain. Pour les parents des futurs bacheliers, l’heure est à la réflexion. Comment loger son enfant s’il est admis en école loin de la maison ? Faut-il louer ou, au contraire, investir ?

Immobilier : c’est le moment d’acheter

Les taux bas actuels encouragent les ménages qui souhaitent devenir propriétaires de leur résidence principale, les primo-accédants, les acquéreurs envisageant de se constituer un patrimoine immobilier, ainsi que les investisseurs. Pour les parents dont les enfants souhaitent faire des études loin du domicile familial, investir dans l’immobilier peut également permettre de faire d’une pierre deux coups. Loger son enfant dans des villes étudiantes peut être digne d’un parcours du combattant. Les logements se louent vite et les loyers peuvent être exorbitants. Alors, miser sur l’évolution favorable des prix pour réaliser une plus-value future ou un placement intéressant, peut constituer une vraie raison d’investir pour son enfant.

Il faut dire que, pour être sûrs que le nouveau bachelier puisse être logé, les parents qui le peuvent ont tout intérêt à anticiper. Les résultats du baccalauréat étant annoncés début juillet, les délais sont ensuite réduits pour trouver un bien avant la rentrée de septembre.

Devenir propriétaire d’un studio pour moins de 100 000 €, c’est possible en région

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Comme le recommandent les professionnels de l’immobilier et de la banque, investir dans le locatif apporte bien des avantages à ceux qui le peuvent. D’autant plus qu’investir dans une petite surface demeure assez accessible et offre souvent la garantie d’une revente facile. Le tout, à condition d’opter pour une ville où le marché locatif est fort.

En région, malgré une tendance des prix à la hausse, investir dans un studio est souvent inférieur à 100 000 €. Ainsi, il est possible d’acquérir un bien de 25 m² environ au prix moyen de 52 000 € à Dijon, 60 000 € à Tours et Rennes, 66 000 € à Strasbourg et Montpellier. Sans compter Saint-Etienne où il est possible d’investir avec 25 000 € environ. À titre d’exemple, un studio de 21 m² vient récemment d’être vendu au prix de 85 000 € à Lyon.

Investir dans l’immobilier, oui, mais au bon endroit

La dynamique du marché et les délais parfois serrés auxquels sont confrontés les parents qui souhaitent loger leurs enfants rendent ce type d’acquisition parfois compliqué. La période juin – octobre est également celle où de nombreux primo-accédants se lancent dans leur recherche du bien idéal. Il faut donc souvent se décider rapidement, les studios et les T2 étant très prisés.

Par ailleurs, le désir de loger son enfant ne doit pas faire oublier les charges et les taxes liées à l’achat d’un studio. Les frais de copropriété, la taxe foncière ainsi que d’éventuels travaux peuvent venir alourdir la facture.

Avant d’investir, les parents doivent en outre prendre en compte plusieurs paramètres. La durée des études de leur enfant, la possibilité de réutiliser un même bien pour les études d’un cadet, l’objectif premier lié à l’achat. La rentabilité du bien doit également être étudiée. Elle est par exemple de 4,1 % à Paris, 5,6 % à Bordeaux, 6,8 % à Toulouse, 7,7 % à Lille et 10,9 % à Limoges.

Enfin, rappelons qu’il est également possible d’investir en Pinel et de bénéficier des réductions d’impôt associées tout en louant le logement à son enfant, à condition que ce dernier ne fasse plus parti du foyer fiscal familial. Cela dit, le propriétaire parent sera tout-de-même tenu de respecter les plafonds de loyer, le zonage en vigueur et de louer le bien pour une durée minimale de 6 ans. Loger son enfant étudiant tout en profitant d’avantages fiscaux, c’est possible.